Fin de centenaire 1914 Début de millénaire 2018

Là tout se passe comme si 2 fois rien était
Ci-gît soldat Monceau de partialité
De la bien-pensance républicaine née

Commémorer plus la guerre les morts tombés
Que la paix retrouvée au gué du champs miné
Écout' Balavoine sur un plateau télé

Nous devons aux collégiens et écoliers
Plus de sincérité sur le moins éclairé
Le patriotisme à tout craint échevelé

Le drapeau planté sur les corps amoncelés !

L'arme pointée écrit-elle la liberté ?
Jaurès es-tu cet oublié assassiné
Le début aurait au moins été évité

Notre humanité ist tot hier dans les tranchées !

La fleur au fusil et ineptes crâneries
Nous devons dire dans un langage fleuri
Que les mutineries de 17 et j'en oublie

Les sentiers de la gloire encore ensevelis
Les morts du Chemin des dames les pleurs les cris
Encore absents pas à la page jusqu'ici
 
Que le Dormeur peut dormir encore et tranqui-
La boucherie est ouverte tard dans la nuit
Vient Tardi et les ennemis de la patrie


© Catrez – Poésie en lien avec l'actualité