dimanche 23 avril 2017

Blanc pas si nul

noire blancheur
Tiens

vive pâleur
Compte

ni blanc ni nul
bras croisé

tableau noir
4M blanc

tableau blanc
4M noir

abstinence
blanc ou nul

p’tit homme blanc
p’tit homme nul

nul ou blanc
mène la danse

jeudi 20 avril 2017

Ils sont jeunes et ils voteront… ou pas

Ils sont jeunes et ils voteront… ou pas, vu par France Info.

Le Front national serait même le premier parti des 18-25 ans d'après l’Ifop et le Cevipof : près d'un tiers de ceux qui déclarent aller voter dimanche 23 avril affirment que leur choix se portera sur Marine Le Pen. 

Commentaire d’internaute :
Le Front National n'est pas le premier parti des jeunes, le Front National est le premier parti des jeunes qui votent...le premier parti des jeunes, c'est l'abstention...Ce serait quand même mieux de le dire comme ça, non ? Faudrait quand même pas croire et faire croire qu'un jeune sur 3 que l'on croise dans la rue vote FN.



Ils sont jeunes et ils voteront… ou pas, vu par 20 Minutes-Opinion Way




Ils sont jeunes et ils voteront… ou pas, vu par Le Monde





Une jeunesse en déshérence – Editorial du « Monde »
La défiance des électeurs âgés de 18 ans à 24 ans à l’égard des gouvernants et des institutions atteint désormais un tel niveau qu’elle fragilise tous les mécanismes démocratiques.
C’était au lendemain du 21 avril 2002. Une éternité ! Des foules de jeunes, très jeunes souvent, avaient déferlé dans les rues de France et de Navarre pour protester contre la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Autre éternité : le 6 mai 2007, près des deux tiers des électeurs âgés de 18 ans à 24 ans avaient voté pour la candidate socialiste, Ségolène Royal. Et chacun se souvient de cet engagement solennel de François Hollande, le 22 janvier 2012, au Bourget : « Notre jeunesse est sacrifiée, abandonnée, reléguée. Je ne veux être jugé que sur un seul objectif : au terme du mandat qui me sera confié, est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012 ? »
Cinq ans plus tard, c’est peu de dire que les jeunes ont fait leur deuil de cette « promesse républicaine » du candidat Hollande. Ils sont aussi nombreux que leurs aînés à porter un jugement des plus sévères sur le bilan du président sortant. A peine plus de la moitié d’entre eux semblent, à ce jour, désireux de participer au scrutin présidentiel, contre les deux tiers des 35-64 ans et les trois quarts des plus de 65 ans. Enfin, la candidate du Front national,Marine Le Pen, recueille actuellement de l’ordre de 30 % des intentions de vote des plus jeunes électeurs, soit 5 points de plus que la moyenne nationale.
Non pas que rien n’ait été fait durant le mandat qui s’achève. Quelque 325 000 jeunes ont profité des emplois d’avenir et 100 000 de la garantie jeunes, désormais généralisée et destinée à favoriser leur insertion sociale et professionnelle. Plus de 500 000 ont touché la prime d’activité à laquelle ils sont désormais éligibles. De même, 300 000 bénéficient de la garantie locative destinée à les aider à se loger tout en protégeant les propriétaires contre les risques d’impayés…
Mais ces efforts n’ont pas fait reculer le taux de chômage, de l’ordre de 23 %, des 18-24 ans qui cherchent un emploi. Ils n’ont pas davantage effacé quelques épisodes qui ont nourri la défiance ou la révolte des plus jeunes, comme l’« affaire » Leonarda, à l’automne 2013, ou la loi El Khomri, au printemps 2016. 
Dès lors, il n’est guère surprenant que les jeunes – aussi bien les étudiants, plus exigeants, que les décrocheurs, plus désespérés – aient les comportements que l’on observe dans l’ensemble de la population mais de façon amplifiée. Leur défiance à l’égard des responsables politiques est plus massive encore que chez leurs aînés : ils les accusent d’être corrompus et de ne pas tenir leurs promesses.
Cette défiance à l’égard des gouvernants et des institutions fragilise tous les mécanismes de la représentation démocratique : non seulement ils sont plus nombreux à bouder les urnes (70 % aux européennes de 2014…), mais ils jugent volontiers que l’abstention ou le vote blanc sont des modes d’expression électorale légitimes.
Enfin, la majorité d’entre eux ne font confiance ni à la gauche ni à la droite pour gouverner. Par rejet d’une société où ils ne trouvent pas leur place ou qu’ils récusent, comme l’a démontré le phénomène Nuit debout il y a quelques mois, ils vont chercher des réponses du côté des candidats antisystème, qu’il s’agisse de ceux du Front national, depuis une décennie déjà, ou depuis peu du candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Comme un miroir grossissant, et tout autant inquiétant, des impatiences, des frustrations et des colères qui enfièvrent la société française.

Commentaires d'internautes :
–  « Les dés apparaissent trop pipés. On parle beaucoup des ruraux sans éducation. Mais même pour les (très) éduques, il y a un sentiment d'injustice. Comment se fait il que les enfants Fillon ou de C. Ghosn ont des stages en or? ou que la moitie de la classe de Ginette [www. bginette.com : NDLR] va a l'X? ou que tout les dirigeants du CAC 40 sortent de 3 écoles? Critiquer ce système, c'est critiquer "ce qui marche" d’après certains. On a eu le roi de droit divin maintenant c'est l’élite de droit divin...déprimant »

–  « 
En effet, c'est la conclusion à laquelle beaucoup de jeunes diplômés issus des classes moyennes et populaires aboutissent, et avec raison. Les concours de la fonction publique de cat. A permettaient de contourner leur absence de réseau et d'absorber les diplômés mais les places aux concours se sont considérablement réduites ( un concours d'attaché territorial tous les 2 ans désormais). »

– « 
Bien entendu, Le Monde voit la jeunesse comme étant anti-système, mettant en péril les mécanismes démocratiques alors que justement la jeunesse recherche par certains candidats le renouveau démocratique, la fin des politiciens élus à vie et la reconnaissance du vote blanc, un changement de système donc et pas contre le système. Quelle analyse médiocre et faite à la va-vite sur un sentiment, des opinions et qques chiffres plutôt que sur un véritable travail d'investigation sociétal et social
! »

 

 Ils vont voter et puis après, vu par Léo ferré

 

Jeunesse de vieux,
S’écroule sur elle,
Vie Yeux de jeunesse,
A tire-d’aile,
Ne votez plus pour cela,
Ne déléguez à personne,
Votre volonté, votre désir,
A personne, vous m’entendez,
Qui va vous trahir.
Créer le monde dont on a envie,
Dans son lit, si ça vous dit.

lundi 17 avril 2017

La mise à morF


L’odeur du sang se répand,
Il coule déjà à travers les postes de télévision et de radio,
Le sang va couler,
Très bientôt,
Le sang doit couler,
Les serfs, les vilains en ont besoin,
Le sang du châtelain doit couler,
Le sacrifice doit commencer.

Je ne me réjouis pas.
Je ne me réjouis pas.

Repens-toi,
François,
Golgotha,
François,
Ne rougis pas,
François,
Demande pardon,
Demande pardon,
Demain matin, à l’aube, je te trancherai la tête.

Le sang doit couler,
Comprends-tu ?
Le sang doit couler,
Entends-tu ?

Ma main ne tremblera pas.
Ma main ne tremblera pas.

Ce ne sont pas les hommes qui demandent ton sacrifice,
Ce ne sont pas les dieux qui le demandent,
C’est la terre-mère qui le veut !
Comprends-tu ?
C’est la terre-mère et les hyènes de la forêt,
Entends-tu ?
Il doit avoir lieu,
Il doit avoir lieu,
Pour assurer notre salut.

Je ne me réjouis pas.
Je ne me réjouis pas.

C’en est ainsi depuis le début.
Comprends-tu, Supplicié !
C’en est ainsi depuis le début.
Entends-tu, Supplicié !
Le murmure en dents de scie des lèvres pourpres
Hé mi amor, c'est une mise à mort
Hé mi amor, c'est une mise à mort
Por favor
Mi amor por favor
Mi amor por favor
Mi amor por favor
*

Ma main ne tremblera pas.
Ma main ne tremblera pas.

C’est fini, 
C’est fini,
Pose ta tête sur mes genoux,
Voilà, c'est bien, 
Calme toi,
C’est fini,
C’est fini,
Ferme les yeux, maintenant.

*Sexion d’assaut, Mise à mort